Neurobiologiste | Fiche Métier | Définition et Missions

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
vocasciences métiers formations

Zoom sur le métier : Neurobiologiste (Définition, Missions et Rôle)

N’en déplaise aux romantiques, l’alchimie de la rencontre amoureuse serait un programme génétique qui durerait environ trois ans. Au delà de l’anecdote, comprendre le fonctionnement de notre cerveau, c’est surtout nous comprendre mieux… Quel défi pour le neurobiologiste ! Aux commandes de toutes nos fonctions vitales, notre cerveau nous permet également de percevoir et d’interpréter le monde. Pour comprendre son fonctionnement, vous avez choisi l’angle des neurosciences… Et pour cause ! Avant tout, le cerveau, c’est 1kg350 de cellules et des milliards de connexions électriques.

Chercher, c’est expérimenter

Chercheur, vous tentez d’apporter votre modeste pierre à l’édifice des connaissances. Vous faites partie d’une équipe avec laquelle vous travaillez sur un thème bien défini. Vous vous appuyez toujours sur ce qui a été fait avant vous. En fonction des résultats de vos prédécesseurs, vous posez des hypothèses de recherche. Pour les vérifier, vous élaborez des expériences aux protocoles très précis. Pour les mettre en place, vous vous appuyez sur une équipe d’ingénieurs et de techniciens. Ainsi, vous étudiez les évolutions d’un taux d’hormone chez la souris avant et après l’avoir soumise à un stress. Vous réalisez des interviews de patients atteints de la maladie d’Alzheimer à différents stades. Vous effectuez des études longitudinales où vous suivez des patients qui reçoivent un médicament test pendant plusieurs semaines, mois… ou années.

Comprendre, c’est analyser et se remettre en question

L’expérience achevée, vous avez recueilli des données qu’il vous faut maintenant analyser et interpréter. Elles ne vont pas dans le sens attendu ? A vous de vous de vous remettre en question. Le protocole n’a pas été respecté, les échantillons analysés n’étaient pas représentatifs, ou plus simplement, vous vous êtes trompé dans vos hypothèses de départ. Il faut vous faire une raison ! Votre vie est une quête permanente, jalonnée d’avancées mais aussi de doutes et de tâtonnements. Quoi qu’il en soit, vous vous appuyez toujours sur vos expérimentations pour construire des modèles théoriques qui serviront d’appui à d’autres recherches.

Participer à la production scientifique et valoriser vos résultats

Enfin! Vous venez de repérer les changements de l’activité du cerveau lors de la rencontre amoureuse. Vous savez aussi que nous sommes programmés génétiquement pour que ces modifications durent environ trois ans… Bien. Encore faut-il que ces découvertes sortent de votre bureau. Vous évoluez dans un milieu très compétitif et publier est primordial. Vous rédigez et diffusez vos articles et des rapports scientifiques qui relatent vos expériences, vos résultats et ce qu’ils amènent à la communauté scientifique. Vous participez à des colloques pour vous tenir informé des autres travaux et vous y intervenez pour partager et discuter vos avancées. Vous êtes amené aussi à vulgariser vos découvertes pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

Autre activité : vous participez à la formation des futurs chercheurs. Vous accompagnez les doctorants dans la rédaction de leur thèse. Vous les conseillez, les guidez, les relisez, et les critiquez parfois… Bref, vous êtes un peu leur mentor. Vous enseignez également à l’université, en France ou à l’étranger.

Passionné, créatif et innovant, on peut parier que l’amour que vous portez à votre métier, lui, durera toute votre vie!